L’endettement des États
Le Fonds monétaire international (FMI) a alerté la semaine dernière sur le niveau de dette atteint dans le monde. En cause particulièrement : la dette publique qui s’est accrue à la suite de la crise financière de 2008. En France, elle a quasiment doublé entre 2007 et 2017, passant de 1 252 à 2 218 milliards d’euros, soit de 64,3 % à 97 % du PIB (le revenu du pays).
L’actu
Dans un rapport publié le 18 avril, le FMI, une institution internationale dont le but est de garantir la stabilité économique et financière, estime que « la dette mondiale a atteint un sommet historique » en 2016. Sa hausse est « dans une large mesure attribuable à la dette publique », c’est-à-dire la dette de l’ensemble des institutions publiques (État, sécurité sociale, collectivités locales, hôpitaux, etc.). Dans les années ayant suivi la crise financière de 2008, le déficit public de nombreux pays a augmenté en raison d’une baisse des recettes fiscales et d’une augmentation des dépenses dans le but de soutenir l’activité et l’emploi. Dans l’Union européenne, l’endettement rapporté au PIB a cependant reculé entre 2016 et 2017, passant de 83,3 % à 81,6 %, selon les données publiées lundi par la Commission européenne. Le FMI s’inquiète particulièrement de la situation en Chine ainsi qu’aux États-Unis, où la réforme fiscale votée en décembre (réduction des impôts, notamment des entreprises) va selon lui peser sur la dette en réduisant les recettes de l’État.
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