Hermès au CAC 40. Hermès International, maison mère de l’ensemble des activités du groupe de luxe, est entré lundi dans l’indice CAC 40 de la Bourse de Paris qui rassemble 40 sociétés françaises sélectionnées parmi les 100 plus fortes capitalisations (cumul de la valeur des actions cotées). Il remplace le groupe de matériaux de construction LafargeHolcim, dont le cours de l’action a diminué de 36 % depuis juillet 2015, date de la fusion entre le français Lafarge et le suisse Holcim.
Pourquoi ça compte. Avec une capitalisation de 56 milliards d’euros, Hermès fait partie des 10 premiers groupes du CAC 40, loin derrière LVMH (146 milliards), Total (137 milliards) et L’Oréal (116 milliards), mais devant Axa, Vinci ou Danone. C’est le quatrième groupe présent dans le luxe à figurer dans l’indice, après LVMH, L’Oréal (cosmétique et luxe) et Kering. Ensemble, ils représentent près d’un quart de la valeur totale du CAC 40, preuve de la réussite du secteur.
Seuils d’effectif pour les PME. Le projet de loi « Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises » (Pacte), présenté lundi en Conseil des ministres, simplifie les seuils d’effectif pour les petites et moyennes entreprises (PME, moins de 250 salariés) qui fixent leurs obligations sociales et fiscales. Par exemple, l’obligation de proposer un lieu où prendre ses repas s’appliquera à partir de 50 salariés au lieu de 20. Ces obligations ne seront effectives que lorsque le seuil sera franchi pendant cinq années consécutives.
Pourquoi ça compte. Demandée de longue date par la Confédération des petites et moyennes entreprises, organisation patronale représentant les PME en France, la réforme doit « créer un nouvel environnement juridique plus favorable à la croissance des PME » et « lever les freins à l’embauche », selon le projet de loi. Entre 2009 et 2015, les entreprises de taille intermédiaire (moins de 5 000 salariés) sont avec les PME celles qui ont créé le plus d’emplois, respectivement 337 500 et 96 400, quand les microentreprises en ont perdu 98 900 et les grandes entreprises 80 700, selon une étude de l’Insee publiée en novembre.
Google investit en Chine. Google a annoncé lundi un investissement de 550 millions de dollars (475 millions d’euros) dans JD.com, le numéro deux chinois du commerce en ligne. La firme américaine acquiert ainsi un peu moins de 1 % du capital de l’entreprise chinoise, cotée depuis 2014 sur le Nasdaq, le marché boursier new-yorkais dédié aux sociétés technologiques. L’accord comprend également la promotion des produits du site chinois sur la boutique en ligne de Google. <
Pourquoi ça compte. Avec cet investissement, Google renforce sa présence en Chine où son moteur de recherche est bloqué par les autorités. Google refuse de censurer certains résultats de recherche en application de la réglementation du pays. Après des partenariats avec Walmart (le numéro un américain de la grande distribution) ou Carrefour, cet investissement montre la volonté de Google de former un réseau d’entreprises pour contrer Amazon et le chinois Alibaba dans le commerce électronique.