L’épargne

Pourquoi on en parle. Le patrimoine financier des ménages, issu de leur épargne, a augmenté de 5,2 % l’an dernier et s’élevait à 5 014 milliards d’euros, selon un rapport annuel de la Banque de France présenté le 26 juin. L’assurance-vie est le premier placement (39 % du total). Les dépôts bancaires, dont les livrets, représentent 30 % du total. Le Livret A, dont l’origine remonte à 200 ans, est en croissance de 3,3 % malgré un taux de rémunération fixé à 0,75 % depuis 2015.

En quoi ça consiste. L’épargne correspond à la partie du revenu des ménages qui n’est pas utilisée pour la consommation. Elle peut être conservée sur les comptes courants ou sous forme de billets de banque. Mais le plus souvent, elle est convertie en placements financiers pour donner lieu à des revenus futurs. Cette épargne peut être placée en prévision de sa retraite, d’un achat immobilier ou d’une dépense à venir, par exemple l’achat d’une voiture. Le taux d’épargne (part de l’épargne dans le revenu des ménages) s’est élevé en France à 14,3 % en 2017 selon l’institut de statistiques Insee. Dans la théorie économique, deux effets contraires sont pointés : le taux d’épargne doit être suffisant pour pouvoir orienter des liquidités vers le financement des investissements des entreprises (théorie classique), mais un taux d’épargne trop élevé peut être le signe d’une consommation insuffisante des ménages et représenter un frein à la croissance économique (théorie keynésienne).