Toyota investit dans Uber. Le constructeur automobile japonais Toyota a annoncé hier un investissement de 500 millions de dollars dans le groupe américain de véhicules de transport avec chauffeur Uber et un partenariat pour associer leurs technologies dans la voiture autonome. Les futurs véhicules, de marque Toyota, seront utilisés par Uber dans son réseau, ont annoncé les deux partenaires. Toyota avait déjà investi dans Uber en 2016, pour un montant non divulgué.

Pourquoi ça compte. Uber et Toyota disent préparer un marché de masse où les véhicules autonomes seront possédés par des opérateurs et loués aux utilisateurs. Le secteur de la voiture autonome met en concurrence les constructeurs automobiles traditionnels avec des entreprises de technologie, telles que Google et sa filiale Waymo. Uber avait suspendu ses tests dans ce domaine après un accident mortel survenu en mars dans l’Arizona.

Accord commercial entre les États-Unis et le Mexique. Le président américain, Donald Trump, a annoncé lundi un accord commercial bilatéral entre les États-Unis et le Mexique. Cet accord vise à moderniser l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) en vigueur depuis 1994 entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Il prévoit notamment que 75 % du contenu des automobiles devra être issu des États-Unis et du Mexique pour pouvoir bénéficier d’une exemption de droits de douane, au lieu de 62,5 % aujourd’hui.

Pourquoi ça compte. L’Alena a créé la plus grande zone de libre-échange sur le plan du PIB. Le Canada et le Mexique sont les deux premiers pays vers lesquels les États-Unis exportent, tandis qu’ils sont les deuxième et troisième pays d’où les États-Unis importent, derrière la Chine, selon les données du Census Bureau, l’organisme de statistiques des États-Unis. Les négociations reprennent cette semaine avec le Canada pour qu’il rejoigne le nouvel accord. Donald Trump a menacé de retirer son pays de l’Alena en cas d’échec.

Projet de budget. Le Premier ministre, Édouard Philippe, a présenté dimanche dans une interview au JDD les grandes lignes du projet de budget du gouvernement pour l’année 2019. Face à une croissance plus faible que prévu, l’exécutif a choisi de revoir à la hausse sa prévision de déficit public (de l’ordre de 2,6 % du PIB au lieu de 2,3 %). Édouard Philippe a notamment annoncé la suppression des cotisations salariales sur les heures supplémentaires et une désindexation des pensions de retraite et de certaines aides sociales de l’inflation.

Pourquoi ça compte. La loi de finances fixe chaque année la nature des dépenses et des recettes de l’État pour l’année à venir. Le gouvernement doit transmettre son projet à l’Assemblée nationale au plus tard le premier mardi d’octobre. C’est l’acte principal de sa politique économique dont il révèle les priorités. De son application découle le niveau du déficit de l’État. Les traités européens prévoient que le déficit public (qui comprend également le solde des collectivités territoriales et de la Sécurité sociale) ne doit pas dépasser 3 % du PIB. Il est revenu sous ce niveau en 2017 pour la première fois depuis 2007.