Où le premier train sans conducteur a-t-il circulé ?

Le 2 octobre 2017, l’entreprise minière anglo-australienne Rio Tinto a fait rouler le premier train entièrement automatisé sur un trajet de 100 km dans la région de Pilbara, en Australie-Occidentale. Il ne s’agissait pas d’un train de voyageurs, mais de marchandises. Rio Tinto, qui exploite 200 rames pour transporter des minerais entre ses 16 mines et ses quatre terminaux portuaires, ambitionne d’exploiter d’ici à la fin de l’année le « premier réseau ferroviaire longue distance entièrement autonome au monde ». Si des rames sans conducteur circulent déjà sur certaines lignes de métro, la situation est différente pour les trains qui, évoluant en extérieur, sont confrontés à de multiples aléas, comme la présence d’un obstacle sur une voie. L’automatisation requiert dans ce cas des technologies plus sophistiquées dans le domaine de l’intelligence artificielle. L’Union internationale des transports publics distingue quatre niveaux d’automatisation, depuis le niveau 1 qui correspond à une conduite avec chauffeur assistée par ordinateur jusqu’au niveau 4, où il n’y a plus aucune présence humaine. La SNCF prévoit de faire circuler un train automatisé de niveau 2 (conduite entièrement automatique, mais avec un conducteur présent pour intervenir en cas de perturbation) sur la ligne E du RER en 2023. Elle a annoncé le 12 septembre s’associer à une dizaine de partenaires pour mettre au point, d’ici 2023, des prototypes de trains autonomes de niveau 4 pour les transports de marchandises et de voyageurs.

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