PSA lance un service d’autopartage à Washington. Le groupe automobile français PSA, qui possède les marques Peugeot, Citroën ou Opel, a lancé jeudi un service d’autopartage à Washington aux États-Unis sous sa marque Free2Move. Pour l’instant, le constructeur propose à la location des modèles de la marque Chevrolet. Il prévoit à terme de mettre à disposition ses propres voitures et de revenir ainsi sur le marché américain, d’où il est absent depuis 1991. 600 véhicules sont disponibles à travers la ville en « free floating » (sans emplacement prédéfini) et peuvent être loués directement via une application mobile.
Pourquoi ça compte. Cette initiative illustre la diversification de PSA comme « fournisseur de mobilité ». Free2Move exploite pour l’instant 300 voitures électriques à Madrid (Espagne), 150 à Lisbonne (Portugal), 300 à Wuhan (Chine) et vise 3 000 véhicules fin 2019. Le constructeur a également annoncé l’introduction de 500 véhicules électriques à Paris où Renault et Daimler, qui possède notamment les marques Mercedes et Smart via sa filiale Car2Go, ont également annoncé le lancement de services d’autopartage sans emplacement dédié.
IBM rachète Red Hat. Le groupe informatique américain IBM a annoncé dimanche le rachat de Red Hat, entreprise américaine spécialisée dans les solutions « open source » pour les entreprises. D’un montant de 34 milliards de dollars, c’est une des opérations financières les plus importantes jamais réalisées dans l’industrie des nouvelles technologies et la plus importante pour IBM.
Pourquoi ça compte. Cette acquisition souligne la place prise par les programmes open source qui peuvent être téléchargés gratuitement, dupliqués et modifiés librement. Red Hat ne vend donc pas des logiciels, mais un accompagnement et des services autour de ces solutions (support technique, stockage, sécurité des données, etc.). IBM entend également s’appuyer sur la compétence de Red Hat pour concurrencer Microsoft et Amazon dans le domaine en forte croissance des services et applications distants (« cloud computing »).
Croissance molle en Europe. Selon une première estimation de l’institut national de statistiques Insee publiée hier, l’économie française a enregistré une croissance de 0,4 % au troisième trimestre. Si ce résultat est meilleur que celui des six premiers mois de l’année (0,2 % aux premier et deuxième trimestres), il est en dessous des prévisions de l’Insee et de la Banque de France qui tablaient sur une croissance de 0,5 % entre juillet et septembre.
Pourquoi ça compte. Ce résultat rend difficile l’atteinte de l’objectif fixé par le gouvernement d’une croissance de 1,7 % en 2018. Il s’inscrit également dans un contexte dégradé au niveau européen : l’institut européen de statistiques Eurostat, dans sa première estimation publiée hier, évalue la croissance de la zone euro à 0,2 % entre juillet et septembre, après 0,4 % lors des deux premiers trimestres. En particulier, l’Italie a enregistré une croissance nulle, après + 0,2 % au deuxième trimestre.