Sanctions contre l’Iran. Les États-Unis ont appliqué lundi une deuxième série de sanctions contre l’Iran, touchant les secteurs pétrolier et bancaire, après une première série mise en place en août. Huit pays, dont la Chine, l’Inde et le Japon, bénéficient d’une exemption temporaire leur permettant de continuer d’importer du pétrole iranien pendant six mois sans encourir de sanctions.
Pourquoi ça compte. Le président des États-Unis, Donald Trump, avait annoncé en mai le retrait de son pays de l’accord international sur le nucléaire iranien signé en 2015 et le rétablissement de sanctions économiques contre l’Iran. Les sanctions américaines ne bloquent pas seulement les exportations de l’Iran vers les États-Unis. La Maison-Blanche exige que ses partenaires commerciaux, notamment les pays de l’Union européenne, les appliquent également.
Salon des importations à Shanghai. Le président chinois, Xi Jinping, a déclaré lundi que son pays allait « augmenter ses efforts » pour ouvrir son marché, accroître ses achats à l’étranger, faciliter les formalités douanières et combattre la contrefaçon en ouverture du premier salon de l’importation organisé à Shanghai. Il s’exprimait devant de nombreux dirigeants internationaux, tels que la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, ou le fondateur de Microsoft, Bill Gates. Plus de 3 000 entreprises étrangères sont présentes à ce salon qui se tient jusqu’au 10 novembre, dont des groupes américains tels que General Motors, Google ou Tesla.
Pourquoi ça compte. Ce discours intervient alors que les États-Unis ont augmenté à plusieurs reprises cette année leurs droits de douane sur de nombreux produits importés de Chine, entraînant en réaction des mesures similaires de la part de Pékin. Depuis le Forum économique de Davos (Suisse) en janvier, Xi Jinping se pose en défenseur du libre-échange. Cependant, de nombreux pays, dont les États-Unis, critiquent la Chine en raison du manque d’ouverture de son marché, des obligations imposées aux entreprises étrangères qui y investissent et du manque de protection des droits de propriété intellectuelle.
JPMorgan Chase investit en Seine-Saint-Denis. La banque d’investissement américaine JPMorgan Chase a lancé hier à Pantin un programme d’investissement philanthropique à destination du Grand Paris et en particulier de la Seine-Saint-Denis. Elle prévoit d’investir en cinq ans 30 millions de dollars, soit un peu plus de 26 millions d’euros, en particulier pour soutenir des associations d’aide au retour à l’emploi et des petites entreprises capables de dynamiser l’économie locale.
Pourquoi ça compte. JPMorgan Chase a lancé en septembre un programme international doté de 500 millions de dollars (430 millions d’euros) sur cinq ans pour « favoriser une croissance inclusive » dans une trentaine de lieux à travers le monde. Ce projet s’appuie sur des initiatives déjà conduites dans les villes américaines de Detroit, Chicago et Washington. La Seine-Saint-Denis bénéficie du premier investissement annoncé dans le cadre de ce programme de la banque américaine.