Apple investit dans le foncier. Ces deux dernières années, Apple a presque triplé la superficie de territoire qu’il possède, principalement aux États-Unis, pour atteindre 29 km² en 2018, contre 10,45 km² en 2016, selon son rapport d’activité trimestriel rendu public la semaine dernière. L’entreprise investit dans ces terrains pour construire des centres de données permettant de faire fonctionner ses services de stockage à distance, notamment iCloud (stockage de données) et Apple Music.

Pourquoi ça compte. Le Financial Times, qui a relevé ces chiffres dans un article publié vendredi, estime que l’expansion de ces installations est « un point sur lequel se concentre l’entreprise, alors que le marché des smartphones ralentit ». Les plus grandes firmes de technologie investissent dans les centres de données pour leurs besoins propres (comme Facebook) ou pour offrir des services de stockage à distance (« cloud computing ») aux entreprises et aux particuliers (comme Amazon, Google et Apple).

BlaBlaCar rachète Ouibus. La société de covoiturage BlaBlaCar et la SNCF ont annoncé lundi le prochain rachat par la première de Ouibus, filiale du groupe public proposant des trajets en car. Cette opération s’inscrit dans une alliance capitalistique, avec l’entrée de la SNCF au capital de BlaBlaCar, dont le montant n’a pas été rendu public. Depuis sa création en 2012, Ouibus a cumulé de lourdes pertes, dont 165 millions d’euros ces trois dernières années.

Pourquoi ça compte. BlaBlaCar, une société française créée en 2006, propose une plateforme mettant en relation conducteurs et passagers dans 22 pays et revendique 65 millions de membres. L’accord avec la SNCF permettra de voir son offre proposée sur le site de vente en ligne de l’entreprise ferroviaire. Numéro un européen du covoiturage, BlaBlaCar souhaite à travers ce rachat se diversifier en proposant à ses clients une autre modalité de transport alternative à la voiture individuelle.

Les réseaux sociaux pour poursuivre les fraudeurs fiscaux. L’administration fiscale va expérimenter « sans doute au début de l’année prochaine » la surveillance des réseaux sociaux pour lutter contre la fraude fiscale, a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, dans l’émission « Capital » de M6 diffusée dimanche dernier. « Ces données aideront à identifier d’éventuelles discordances entre le train de vie et les revenus déclarés, ou à identifier des contribuables se déclarant faussement non résidents en France », a-t-il précisé lundi sur sa page Facebook.

Pourquoi ça compte. Le mois dernier, le Parlement a adopté une loi contre la fraude fiscale visant à donner plus de moyens à l’État pour la combattre. Elle met en place une police fiscale, étoffe les sanctions, renforce la possibilité de rendre publics les noms des fraudeurs et met fin au monopole des poursuites détenu par l’administration fiscale pour les fraudeurs (appelé « verrou de Bercy »).