La rémunération des hauts dirigeants
Longtemps composée d’un salaire fixe et d’une prime d’un montant inférieur, la rémunération des hauts dirigeants intègre à partir du milieu des années 1980 une part variable de plus en plus importante, en grande partie assise sur la performance boursière des entreprises. Cette part représente désormais la majeure partie de la rémunération des PDG de multinationales.
L’actu
Carlos Ghosn a été révoqué jeudi dernier et lundi de ses postes de président des conseils d’administration des constructeurs automobiles japonais Nissan et Mitsubishi. Il est soupçonné d’avoir sous-déclaré des revenus aux autorités financières japonaises et d’avoir utilisé de l’argent du groupe Nissan à des fins personnelles. Arrêté le 19 novembre à Tokyo, au Japon, il est depuis en garde à vue. La rémunération de Carlos Ghosn, qui s’élevait tous postes confondus à 13 millions d’euros en 2017, selon le cabinet français d’analyse financière Proxinvest, fait l’objet de critiques depuis plusieurs années. En 2016, les actionnaires de Renault avaient, pour la première fois en France, voté contre la rémunération proposée pour le PDG. Mais le conseil d’administration n’avait pas tenu compte de ce vote consultatif. L’État français, en tant qu’actionnaire de Renault, a voté en 2016 et en 2017 contre la rémunération de Carlos Ghosn. Ce dernier a accepté en 2018 une baisse de 30 % de ses revenus chez Renault.
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