Économie sociale et solidaire

Pourquoi on en parle. Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, et le haut-commissaire à l’Économie sociale et solidaire, Christophe Itier, ont présenté jeudi dernier un plan pour aider le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) à « franchir une nouvelle étape ». Baptisé Pacte de croissance de l’économie sociale et solidaire, il prévoit de développer les achats en provenance du secteur de l’ESS dans la commande publique ou encore de créer une institution de représentation de l’ESS à l’échelon national.

En quoi ça consiste. En 2014, une loi en faveur de l’économie sociale et solidaire en a posé « pour la première fois une définition du périmètre », explique sur son site le ministère de l’Économie. L’ESS est un secteur composé d’organisations privées – associations, coopératives, mutuelles, fondations, certaines sociétés commerciales – cherchant à concilier activité économique et utilité sociale. La loi de 2014 précise que les sociétés commerciales doivent avoir une « gouvernance démocratique » et consacrer la majorité de leurs bénéfices au maintien ou au développement de leur activité. En France, 2,4 millions de personnes, soit un salarié sur huit (12,8 %), travaille dans l’ESS, selon le bilan 2016 publié par le réseau associatif d’experts Recherches et solidarités. L’ESS représente 200 000 structures, parmi lesquelles l’union de coopératives agricoles Sodiaal qui détient la marque Yoplait, la mutuelle d’assurances MMA ou encore l’association Croix-Rouge française, et 10 % du PIB, selon le gouvernement.