Alliance stratégique entre entreprises

Emmanuel Macron a déclaré dimanche que la détention provisoire de Carlos Ghosn, l’ex-PDG de Renault, ne devait pas remettre en cause l’alliance stratégique formée entre le constructeur français, Nissan et Mitsubishi. Cette forme de relation entre entreprises s’est propagée à partir des années 1990, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui réunit 36 pays parmi les plus développés du monde.

L’actu

Le conseil d’administration du constructeur automobile Renault s’est réuni jeudi dernier pour doter l’entreprise d’une nouvelle gouvernance. Anticipant cette décision, le PDG Carlos Ghosn, placé en détention provisoire au Japon depuis le 19 novembre pour des soupçons de malversations financières, a présenté sa démission dans la nuit précédant la réunion. Les administrateurs de Renault ont dissocié la fonction de président du conseil d’administration de celle de directeur général, attribuant la première à Jean-Dominique Senard, l’actuel président du fabricant de pneus Michelin, et la seconde à Thierry Bolloré, auparavant directeur général adjoint de Renault. Le conseil d’administration a également décidé que Jean-Dominique Senard serait « l’interlocuteur principal » de Nissan et de Mitsubishi, les deux partenaires avec lesquels Renault a noué une alliance stratégique. Emmanuel Macron a déclaré dimanche que la mise en cause de Carlos Ghosn n’était pas « de nature à renverser les équilibres » de cette alliance devenue en 2017 le premier constructeur mondial d’automobiles.

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