La revente à perte

La loi sur l’agriculture et l’alimentation a entraîné une augmentation des prix de certains produits alimentaires vendus par la grande distribution depuis le 1er février. Le texte, présenté par le gouvernement comme un moyen de défendre les agriculteurs, a renforcé les modalités de l’interdiction de la revente à perte, une pratique proscrite en France depuis 1963.

L’actu

Les prix de certains produits alimentaires ont augmenté le 1er février. Cette hausse est liée à l’entrée en vigueur d’une disposition de la loi sur l’agriculture et l’alimentation, adoptée le 2 octobre. Elle a relevé de 10 % le seuil de revente à perte (SRP) des denrées alimentaires, c’est-à-dire que ces dernières doivent être vendues à un prix au minimum 10 % plus élevé que celui auquel elles ont été achetées par le distributeur. Selon le ministère de l’Agriculture, 7 % de l’offre alimentaire était jusque-là vendue à prix coûtant dans la grande distribution. Ce sont ces articles, appelés produits d’appel et souvent issus de grandes marques, tels que le Coca-Cola ou le Nutella, dont les prix ont augmenté. Le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a précisé que la hausse se traduirait pour un foyer par une augmentation moyenne de son panier d’environ 50 centimes par mois. La loi sur l’agriculture et l’alimentation a pour objectif de rééquilibrer les relations entre les agriculteurs, les industriels et les distributeurs.

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