Réforme du permis de conduire. Des propriétaires d’auto-écoles ont perturbé lundi le trafic automobile dans plusieurs villes de France pour protester contre une « ubérisation » du permis de conduire, menacé selon eux par les conclusions d’un rapport parlementaire. Présenté hier, ce rapport propose d’intégrer le permis de conduire au futur service national universel (projet de service obligatoire dès l’âge de 16 ans) et d’assouplir l’agrément des auto-écoles.
Pourquoi ça compte. Début novembre, le président de la République avait souhaité « drastiquement baisser le coût du permis ». La formation qui permet de l’obtenir coûte en moyenne 1 804 euros à l’échelle nationale et jusqu’à 2 140 euros à Paris, selon une étude de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir de 2016. Avec 1,51 million de candidats en 2017, le permis de conduire est le premier examen de France en nombre d’inscrits, pour un taux de réussite de 57,06 %, selon les données du ministère de l’Intérieur.
Facebook freiné en Allemagne. Jeudi dernier, l’autorité allemande de la concurrence a interdit à Facebook de collecter des données sur ses utilisateurs hors de sa plateforme sans leur consentement. Sur les autres applications qu’elle possède, comme la messagerie WhatsApp et la plateforme photo-vidéo Instagram, l’entreprise devra obtenir l’accord explicite des utilisateurs pour pouvoir recouper leurs données. Facebook a annoncé son intention de déposer un recours.
Pourquoi ça compte. En limitant la quantité de données auxquelles Facebook a accès, l’autorité allemande freine sa capacité à personnaliser les publicités, à la base de son modèle économique. Pour l’instant, cette décision est limitée à l’Allemagne, mais les autorités de la concurrence d’autres pays, notamment celle des États-Unis, ont ouvert des enquêtes. Selon Facebook, sa plateforme comptait 2,32 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois dans le monde fin 2018, dont 35 millions en France.
Évolution du commerce de marchandises. En 2018, le solde du commerce extérieur de marchandises s’est élevé à -59,9 milliards d’euros, en légère dégradation après -57,8 milliards d’euros en 2017, selon les chiffres diffusés jeudi dernier par les Douanes. La balance commerciale mesure la différence entre la valeur des exportations de biens et celle des importations.
Pourquoi ça compte. Si le déficit énergétique s’accroît, du fait essentiellement de la hausse des cours du pétrole, celui des produits manufacturiers se réduit légèrement et le solde agricole redevient faiblement positif. Les exportations s’accroissent pour la quasi-totalité des produits, tandis que les importations sont en hausse pour les produits énergétiques, l’automobile, les machines et la métallurgie, mais en baisse pour l’aéronautique.