Réforme de l’assurance chômage. Le Premier ministre, Édouard Philippe, et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ont présenté mardi les contours et le calendrier de la réforme de l’assurance chômage qu’ils envisagent, avec comme objectif une mise en œuvre dès l’été. Comme le prévoit la loi, après l’échec des négociations entre les partenaires sociaux mercredi dernier, c’est à l’État que revient la définition des règles d’indemnisation et des taux de cotisation de l’assurance chômage.

Pourquoi ça compte. Les deux principaux objectifs de la réforme sont de dégager des économies sur les indemnisations et de dissuader le recours des entreprises aux contrats courts. C’est en grande partie sur cette question que les négociations entre partenaires sociaux ont buté. Selon des chiffres publiés début février par l’institut national de statistiques Insee, les contrats courts (moins de trois mois) représentaient 75 % des embauches (hors intérim) en 2016, contre 55 % en 2004.

Résultats de PSA. Le groupe automobile PSA, rassemblant notamment les marques Peugeot, Citroën et Opel, a annoncé ce mardi avoir réalisé en 2018 un chiffre d’affaires en hausse de 19 % (à 74 milliards d’euros) et un résultat net en progression de 47 % (atteignant 2,83 milliards d’euros). Le groupe a enregistré 80 % de ses ventes en Europe (contre 65 % en 2017), avec un nombre de véhicules vendus en hausse de plus de 30 %, grâce à l’apport de sa filiale allemande Opel.

Pourquoi ça compte. « Le groupe a l’ambition d’augmenter ses ventes de 50 % hors d’Europe d’ici à 2021 », annonce l’entreprise dans un communiqué. Le groupe prévoit le retour de Peugeot aux États-Unis, marché dont il est absent depuis 1991. Il souhaite également renforcer ses positions en Inde, avec Citroën, et en Russie, avec Opel.

Capital d’Air France-KLM. Le gouvernement néerlandais a annoncé mardi être entré au capital du groupe de transport aérien Air France-KLM à hauteur de 12,68 % en déboursant 680 millions d’euros. « L’objectif est d’obtenir à terme une position équivalente à celle de l’État français », a déclaré le ministre néerlandais des Finances, soit 14,3 % du capital du groupe.

Pourquoi ça compte. La prise de participation de l’État néerlandais, sans que le gouvernement français soit prévenu, reflète des tensions entre les deux parties. Les dirigeants de la branche néerlandaise du groupe avaient manifesté, début février, leur inquiétude quant au non-renouvellement du mandat du dirigeant néerlandais de KLM, finalement reconduit dans ses fonctions le 19 février. Les compagnies aériennes Air France et KLM ont fusionné en 2004.