Assurance-vie
Pourquoi on en parle. L’association de consommateurs CLCV a publié la semaine dernière son rapport annuel sur l’assurance-vie. Selon ce rapport, l’année a été marquée par « une baisse des rendements », avec un taux moyen passé de 1,8 % en 2017 à 1,7 % en 2018. Alors que l’inflation moyenne est de 1,8 %, « le taux des fonds en euros ne permet pas aux épargnants de maintenir leur pouvoir d’achat », explique le rapport.
En quoi ça consiste. L’assurance-vie est un contrat bénéficiant d’avantages fiscaux et par lequel un souscripteur verse des primes à un assureur (banque, compagnie d’assurance, etc.) en contrepartie d’une rémunération de son placement. En cas de décès pendant la durée du contrat, le capital est transmis à la ou aux personnes préalablement désignées dans le contrat. Ainsi, malgré son nom, l’assurance-vie s’apparente davantage à un produit d’épargne qu’à un contrat d’assurance classique. Par exemple, les primes versées par le souscripteur d’un contrat d’assurance automobile sont acquises par l’assureur, qu’il y ait ou non un accident, alors que dans le cas de l’assurance-vie, les placements sont restitués en fin de contrat. Le souscripteur peut placer son épargne sur un contrat indexé sur des obligations en euros (contrat dit « fonds en euros »), dans lequel les sommes versées et les intérêts sont garantis, ou sur des actions (contrat dit « en unités de compte »). Dans ce dernier cas, le capital versé n’est pas garanti, mais offre un potentiel de rendement plus élevé.