Low cost

Pourquoi on en parle. En 2018, le trafic des aéroports français a franchi pour la première fois la barre des 200 millions de passagers, avec 206,4 millions de personnes transportées, selon le bilan publié jeudi dernier par l’Union des aéroports français, l’organisation professionnelle du secteur. Le trafic passagers a progressé de 4,8 % par rapport à 2017, une hausse portée aux deux tiers par les compagnies low cost.

En quoi ça consiste. Le « low cost » désigne une stratégie commerciale ou une entreprise qui vise à proposer un produit ou un service à un prix inférieur à ses concurrents. Apparu dans la grande distribution dans les années 1940 et dans l’aérien dans les années 1970, le low cost s’est étendu à de nombreux secteurs tels que l’immobilier, la coiffure, l’habillement ou encore la banque. Pour être low cost, une entreprise doit avoir mis en place un modèle reposant sur la mise à disposition d’une offre limitée de produits ou de services, la suppression de services annexes, la gestion rigoureuse des coûts salariaux et l’externalisation des fonctions jugées non essentielles. Il ne s’agit donc pas d’une simple réduction des prix en diminuant ses marges ou en commercialisant un produit bas de gamme. Il ne s’agit pas non plus, comme le note dans un article publié en 2013 l’économiste franco-suisse Michel Santi, de la mise en place de « politiques classiques de réduction des coûts », comme le recours à la délocalisation de la production dans des pays à faible coût de main-d’œuvre.