Les Nouvelles Routes de la soie
L’Italie a adhéré samedi au projet des « Nouvelles Routes de la soie » lancé par le président chinois, Xi Jinping, en 2013. Il vise principalement à construire des routes terrestres et maritimes afin de mieux connecter la Chine à l’Europe et à l’Afrique.
L’actu
Le président chinois, Xi Jinping, a effectué de jeudi dernier à ce mardi une visite d’État en Italie, à Monaco puis en France. Lors de son déplacement à Rome, il a signé samedi avec le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, un protocole d’accord sur le projet des « Nouvelles Routes de la soie », un programme d’investissements chinois dans des infrastructures à l’étranger. Un « accord de coopération » liant les ports italiens de Gênes et de Trieste à l’entreprise publique chinoise de construction CCCC a ainsi été signé. L’Italie est le premier pays membre du G7, le groupe réunissant les sept pays parmi les plus grandes puissances économiques du monde, à adhérer au projet des « Nouvelles Routes de la soie ». Dans une interview au groupe de médias allemand Funke publiée dimanche, le commissaire européen au Budget, Günther Oerttinger, a déclaré voir « avec inquiétude qu’en Italie et dans d’autres pays européens, des infrastructures d’importance stratégique comme les réseaux d’électricité, les lignes ferroviaires à grande vitesse ou les ports ne sont plus dans des mains européennes, mais chinoises ».
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