Les délocalisations

Le groupe automobile allemand Daimler a annoncé jeudi dernier la délocalisation en Chine de la production des futurs modèles de sa marque Smart, aujourd’hui fabriqués en France. Selon les théories traditionnelles du commerce international, les délocalisations s’inscrivent dans le jeu normal d’une économie mondialisée et se révèlent bénéfiques pour la croissance, mais certains économistes mettent en avant des dommages durables dans les bassins d’emplois industriels.

L’actu

Daimler a annoncé jeudi dernier que ses voitures citadines de marque Smart seraient bientôt produites avec le constructeur automobile chinois Geely à travers une entreprise commune. Le constructeur allemand a précisé que les prochains modèles ne seront plus fabriqués dans l’usine historique de Hambach, en Moselle, mais en Chine. Les premières ventes de ces futurs modèles, dont la motorisation sera entièrement électrique, sont prévues en 2022. Le président du conseil d’administration de Daimler, Dieter Zetsche, a justifié cette délocalisation par le fait que la Chine « compte déjà plus de 100 villes de plus d’un million d’habitants » et qu’elle « possède plus de véhicules électriques que tous les autres pays du monde réunis ». Les véhicules Smart fabriqués en Chine ont cependant vocation à être vendus dans tous les pays. Daimler a affirmé que la délocalisation de la production ne se traduira par aucune perte d’emplois dans l’usine française, dont l’activité sera réorientée vers la production de véhicules électriques de Mercedes-Benz, une autre marque du groupe.

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