Suite des « Panama Papers ». Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à l’origine de la révélation en 2016 de l’affaire d’évasion fiscale dite des « Panama Papers », a annoncé que les 22 pays concernés par cette affaire avaient recouvré plus de 1,2 milliard de dollars à travers des amendes et des arriérés d’impôts. En France, 500 inspections réalisées depuis avril 2016 ont permis de recouvrer 121 millions d’euros, selon l’ICIJ.

Pourquoi ça compte.
En avril 2016 paraissaient les « Panama Papers », fruit d’une enquête de plus de 100 rédactions dans 76 pays. Les révélations avaient détaillé un système d’évasion fiscale mis en œuvre par un cabinet panaméen, Mossack Fonseca, au bénéfice de dizaines d’entreprises, de milliardaires, de responsables politiques et de joueurs de football.

Pas de progrès sur les retards de paiement. Les retards de paiement que les entreprises françaises font subir à leurs fournisseurs s’élevaient en 2018 à environ 11 jours en moyenne, un niveau comparable à celui de 2017, selon le rapport annuel publié lundi par l’Observatoire des délais de paiement, un organisme chargé de suivre leur évolution. Plus l’entreprise est grande, plus les retards sont importants : au-delà de 5 000 salariés, ils s’élèvent à plus de 15 jours. Les entreprises payant leurs factures en temps et en heure sont de moins en nombreuses, leur part baissant en un an de 44 % à 41,8 %.

Pourquoi ça compte.
Les retards de paiement sont « susceptibles de provoquer des défaillances au niveau de la trésorerie et de se répercuter sur les fournisseurs des entreprises qui en sont victimes », selon un communiqué du ministère de l’Économie publié en février. Pour renforcer la lutte contre ces retards, la Répression des fraudes (DGCCRF) communique la liste des sanctions les plus importantes prononcées contre les entreprises fautives. En 2018, le groupe de commerce en ligne Amazon et l’équipementier de télécommunications Huawei ont été sanctionnés d’une amende de 375 000 euros.

Hausse de la fréquentation touristique. En 2018, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques de France métropolitaine – hôtels, campings, villages-vacances, auberges de jeunesse, etc. – a progressé de 2,2 %, soit 9 millions de nuitées supplémentaires, selon une étude de l’institut national de statistiques Insee publiée hier. Cette hausse est surtout portée par la clientèle non résidente avec une hausse de 5,4 %, contre 0,8 % pour les touristes résidant en France.

Pourquoi ça compte.
Cette fréquentation représente un nouveau record, « malgré une année marquée par des mouvements sociaux », note l’Insee, avec plusieurs mouvements de grève (SNCF, Air France) au printemps et celui des « Gilets jaunes » en décembre. Le tourisme représentait 7,2 % du PIB en 2017, selon un rapport annuel du ministère de l’Économie. Le secteur employait 1,13 million de personnes en équivalent temps plein.