Le désinvestissement des énergies fossiles

La banque française Société générale a annoncé la semaine dernière qu’elle réduisait à nouveau ses investissements dans le secteur du charbon. Les investisseurs sont de plus en plus nombreux à se détourner des actifs financiers liés aux énergies fossiles, principales responsables des émissions de gaz à effet de serre contribuant au dérèglement climatique.

L’actu

La Société générale a annoncé jeudi dernier poursuivre « sa politique de désengagement du charbon » en cessant dès à présent « de fournir de nouveaux services ou produits » aux entreprises dont « l’activité dans le charbon thermique », utilisé pour produire de l’électricité, est « supérieure à 50 % ». Sont également concernées les entreprises dont l’activité dans le charbon thermique se situe « entre 30 % et 50 % » et « qui n’ont pas de stratégie » permettant de la réduire à moins de 30 % d’ici 2025. Dans un communiqué, la banque rappelle qu’elle a également réduit depuis 2016 ses placements financiers dans le secteur du charbon. La Société générale explique vouloir s’aligner avec l’accord de Paris, signé en 2015, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 2 °C maximum d’ici 2100, par rapport à l’ère préindustrielle, contre 3 °C selon la trajectoire actuelle d’après le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) mis en place par l’ONU. Le charbon ainsi que le pétrole et le gaz naturel sont des énergies fossiles, dont la combustion émet du dioxyde de carbone (CO2), un gaz à effet de serre en grande partie responsable du dérèglement climatique.

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