Taxation des importations mexicaines. Le président américain, Donald Trump, a annoncé jeudi dernier que les États-Unis allaient appliquer à compter du 10 juin une augmentation progressive des droits de douane « sur tous les biens en provenance du Mexique » si « le problème de l’immigration clandestine n’est pas résolu ». Le président américain prévoit d’appliquer une taxe de 5 % avant de la porter à 10 % le 1er juillet, puis de l’augmenter de 5 points chaque mois jusqu’à 25 % en octobre.
Pourquoi ça compte. Les économies des États-Unis et du Mexique sont interpénétrées dans plusieurs secteurs, notamment ceux de l’automobile et du pétrole. Le Mexique est le premier partenaire commercial des États-Unis, devant le Canada. Les principales importations en provenance du Mexique comprennent les pièces détachées automobiles, le pétrole, les équipements ménagers, les ordinateurs et certains produits agricoles.
Investissements étrangers. La France a été le deuxième pays le plus attractif d’Europe en matière d’investissements étrangers en 2018 avec 1 027 projets d’investissements directs, selon un baromètre publié aujourd’hui par le cabinet d’études EY. La France reste derrière le Royaume-Uni (1 054 projets), mais passe devant l’Allemagne (973) pour la première fois depuis 2009.
Pourquoi ça compte. Le nombre de projets d’investissements directs étrangers en France a augmenté en 2018 de 72 % par rapport à 2015, mais seulement de 1 % par rapport à 2017. Un investissement direct étranger se matérialise par des créations de sites ou des prises de participations dans des entreprises. 339 nouveaux projets concernent des implantations industrielles et 144 des centres de recherche et développement.
Les taux des crédits immobiliers au plus bas. Les taux des crédits immobiliers en France ont atteint en mai en moyenne 1,29 %, selon le baromètre publié ce mardi par l’Observatoire Crédit Logement CSA, qui analyse chaque mois les taux des prêts immobiliers. « Ils s’établissent maintenant au niveau le plus bas jamais constaté », commente l’organisme. Le précédent minimum historique était de 1,33 % en novembre 2016.
Pourquoi ça compte. Au plus bas de leur histoire, les taux de crédit restent aussi, pour le 12e mois consécutif, inférieurs à celui de l’inflation. L’observatoire note que cette baisse s’accompagne d’une « nouvelle diminution des taux d’apport personnel exigés » et que « jamais par le passé, l’accès aux crédits immobiliers n’aura été rendu aussi facile par les établissements bancaires ». Cependant, pour les acquéreurs, la baisse des taux reste contrebalancée par la hausse du prix des logements.