Agriculture biologique
Pourquoi on en parle. L’agriculture biologique continue de se développer en France avec 5 000 exploitations supplémentaires en 2018, soit une hausse de près de 14 % en un an, selon des chiffres dévoilés la semaine dernière par l’Agence Bio, un organisme public qui suit l’évolution du bio en France. Au total, plus de 41 000 fermes pratiquent l’agriculture biologique, soit près de 9,5 % des exploitations.
En quoi ça consiste. Dans un règlement de 2007, l’Union européenne définit l’agriculture biologique comme « un système global de gestion agricole et de production alimentaire » qui allie les « meilleures pratiques environnementales », un « haut degré de biodiversité », la « préservation des ressources naturelles » ainsi que « l’application de normes élevées en matière de bien-être animal ». L’agriculture biologique exclut notamment l’usage des produits chimiques de synthèse et des organismes génétiquement modifiés (OGM). En élevage, les animaux doivent avoir accès à des pâturages, leur alimentation est elle-même bio. Née dans les années 1920 en Autriche, en Allemagne, en Suisse et en Angleterre, l’agriculture biologique est apparue en France dans les années 1950. En 1991, un règlement européen a reconnu ce mode de production pour les productions végétales, avant de l’élargir au secteur animal en 1999. Cette réglementation européenne a permis d’harmoniser les pratiques des différents États membres. Depuis 2010, elle impose à tous les fabricants européens de produits issus de l’agriculture biologique d’afficher sur leur emballage une feuille verte, symbole de la certification Bio Europe. Créé en 1985, le label français AB possède aujourd’hui les mêmes garanties que son semblable européen.