Égalité femmes-hommes chez Orange. L’opérateur français de télécommunications Orange a annoncé jeudi dernier avoir signé, avec la fédération syndicale internationale UNI Global Union, un accord sur l’égalité femmes-hommes qui s’appliquera aux 149 000 salariés du groupe dans le monde, ainsi qu’à ses sous-traitants et ses filiales. L’accord prévoit de faciliter l’accès des femmes aux mêmes postes que les hommes, de favoriser l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, mais également d’offrir un accompagnement aux victimes de violences domestiques.

Pourquoi ça compte. Le salaire mensuel moyen net des femmes en équivalent temps plein dans le secteur privé et les entreprises publiques atteignait 1 986 euros en 2015, contre 2 438 euros pour les hommes, selon l’institut national de statistiques Insee. Outre la question de l’équité, les entreprises qui augmentent la proportion de femmes à des postes à responsabilité peuvent en retirer des avantages sur le plan économique, selon une étude publiée en mai par l’Organisation internationale du travail, une agence de l’ONU. Plus de 57 % des 13 000 entreprises de 70 pays interrogées dans le cadre de l’étude ont déclaré que l’amélioration de la diversité entre femmes et hommes avait accru leurs résultats commerciaux.

L’accessibilité aux espèces. Selon un rapport publié mardi par la Banque de France et le ministère de l’Économie, le nombre de distributeurs automatiques de billets de banque a diminué de 5,3 % en trois ans en France métropolitaine pour atteindre 52 697 automates fin 2018, essentiellement en raison d’une « rationalisation du parc ». Le rapport juge toutefois qu’une « très bonne accessibilité » aux espèces se maintient sur le territoire, 98,9 % de la population résidant soit dans une commune équipée d’au moins un distributeur, soit dans une commune située à moins de 15 minutes en voiture de la commune équipée la plus proche.

Pourquoi ça compte. Si les paiements en espèces diminuent de 2,2 % par an en moyenne depuis 2012, selon la Banque de France, l’institution rappelle qu’elle est « garante de la liberté de choix du moyen de paiement ». En novembre, le Sénat a voté une proposition de loi pour garantir le maintien de distributeurs de billets dans les territoires ruraux, en obligeant les établissements bancaires qui fermeront un automate à en ouvrir un autre à moins de 15 minutes en voiture s’il n’en existe pas déjà un. Le texte n’a pas encore été examiné par l’Assemblée nationale.

Déboires de Boeing. L’avionneur américain Boeing a annoncé jeudi dernier que ses résultats du deuxième trimestre 2019, qui seront dévoilés dans leur intégralité ce mercredi, seraient affectés par une provision de 4,9 milliards de dollars constituée pour indemniser les clients du 737 Max, c’est-à-dire les compagnies aériennes et les loueurs d’avions. Deux accidents d’appareils de ce modèle en octobre 2018 et en mars 2019, qui ont fait 346 morts, ont entraîné le maintien au sol de tous les avions de ce type depuis le mois de mars et un retard de livraison de nouveaux appareils.

Pourquoi ça compte. La crise du 737 Max affecte les livraisons, mais également les commandes de Boeing, qui a subi plusieurs annulations. L’avionneur espère que les autorités de réglementation américaines et mondiales approuveront le retour en service des 737 Max au quatrième trimestre, tout en reconnaissant qu’il s’agit là de « la meilleure estimation ». Interrogé par l’AFP, Ken Herbert, expert aéronautique du cabinet de services financiers Canaccord, estime que ce calendrier est très ambitieux et doute que les autorités européennes et chinoises autorisent à nouveau ces vols principalement du fait des tensions géopolitiques avec les États-Unis.