Le financement des start-up
Emmanuel Macron souhaite que la France compte d’ici 2025 davantage de très grosses start-up. L’atteinte de cet objectif passe en partie par l’amélioration du financement de ces entreprises, qui se distingue de celui des entreprises classiques.
L’actu
Emmanuel Macron a fixé la semaine dernière comme objectif de faire émerger d’ici 2025 en France 25 « licornes », des start-up non cotées en bourse, dont la valorisation atteint au moins 1 milliard de dollars. Parmi les 400 « licornes » recensées dans le monde, seules cinq sont françaises, selon le cabinet d’études américain CB Insights qui tient à jour un décompte. Le président a également annoncé que l’État avait obtenu des investisseurs institutionnels, tels que les banques et les compagnies d’assurance, qu’ils financent à hauteur de 5 milliards d’euros supplémentaires le secteur des technologies d’ici trois ans. Les start-up françaises peinent à lever des fonds supérieurs à 40 millions d’euros auprès des investisseurs français et sont souvent contraintes de faire appel à des fonds étrangers, selon un rapport du professeur d’économie Philippe Tibi rendu public cet été. Le secrétaire d’État chargé du Numérique, Cédric O, estime que l’incapacité de la France à « faire émerger des champions » sur le territoire constitue « un problème de productivité, de souveraineté et, finalement, d’emplois pour nos enfants ».
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