Baisse du chômage dans la zone euro. Le taux de chômage dans la zone euro s’est établi à 7,4 % en août 2019, contre 8 % en août 2018, selon les chiffres publiés lundi par Eurostat, l’office de statistiques de l’Union européenne. Eurostat estime qu’en août 2019, 12,2 millions de personnes étaient au chômage dans la zone euro, soit 960 000 de moins qu’il y a un an.

Pourquoi ça compte. Dans la zone euro, le taux de chômage (part de la population active sans travail et en cherchant un activement) est à son plus bas niveau depuis mai 2008. Mais la situation diffère significativement d’un pays à l’autre. Le taux de chômage s’établit ainsi à 13,8 % en Espagne, à 8,5 % en France, à 6,2 % au Portugal et à 3,1 % en Allemagne.

Nouveau déficit de la Sécurité sociale. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020, présenté lundi par le gouvernement, prévoit que le déficit de la Sécurité sociale atteindra 5,4 milliards d’euros en 2019. Les branches vieillesse et maladie s’annoncent déficitaires, quand celle réunissant les accidents du travail et les maladies professionnelles et celle de la famille resteront bénéficiaires.

Pourquoi ça compte. Il y a un an, le PLFSS prévoyait un excédent de 700 millions d’euros en 2019, le premier depuis 2001. La dégradation du solde s’explique principalement par les mesures d’urgence adoptées pour répondre à la crise des « Gilets jaunes », telles que l’exonération de cotisations salariales sur les heures supplémentaires. Au quatrième trimestre 2018, la dette des administrations de la Sécurité sociale, alimentée par les déficits successifs, représentait 8,8 % de l’ensemble de la dette publique, selon l’institut de statistiques Insee.

Prix du gaz. Les tarifs réglementés de vente du gaz, appliqués par le groupe français Engie à 3,7 millions de foyers en France, ont baissé ce mardi de 2,4 %. Cette baisse est liée à un nouveau mode de calcul adopté par le gouvernement en juin, visant à lisser l’évolution mensuelle des tarifs pour éviter de trop grandes variations, et au recul des coûts d’approvisionnement en gaz naturel.

Pourquoi ça compte. La baisse des coûts d’approvisionnement s’explique par l’entrée en production de plusieurs sites en Russie, en Australie et aux États-Unis, précise dans Les Échos Thierry Bros, chercheur associé à l’Oxford Institute for Energy Studies, un institut de recherche sur l’énergie. La loi relative à l’énergie et au climat définitivement adoptée le 26 septembre prévoit la suppression des tarifs réglementés du gaz en 2023.