Dans quel pays de l’UE les conseils d’administration des entreprises cotées en bourse comptent-ils le plus de femmes ?

La France est le pays de l’UE où les conseils d’administration des entreprises cotées en bourse comptent le plus de femmes. Ils en dénombraient en moyenne 44 % l’an dernier, une part supérieure à celle enregistrée en Italie et en Suède (36 % chacune), en Finlande (35 %) et en Allemagne (34 %), selon Eurostat, l’office de statistiques de l’Union européenne. Les conseils d’administration des entreprises cotées en bourse sont également davantage féminisés en France qu’aux États-Unis, où la part des femmes était de 21,2 % l’an dernier, selon Ethics & Boards, un observatoire indépendant sur la gouvernance des sociétés cotées. Dans les pays asiatiques, la moyenne est de 6,3 %, selon Ethics & Boards. En France, les femmes représentaient 10,2 % des membres des conseils d’administration des entreprises cotées en bourse il y a 10 ans. Leur part a fortement augmenté à partir de l’adoption en 2011 de la loi dite Copé-Zimmermann. Celle-ci impose aux sociétés cotées et aux entreprises employant au moins 500 salariés et réalisant un chiffre d’affaires d’au moins 50 millions d’euros de présenter au moins 40 % de femmes dans leur conseil d’administration à partir de 2017. Ce principe a été étendu en 2012 aux entreprises publiques. En cas de non-respect, la loi prévoit d’une part d’annuler les nominations non conformes à l’objectif de parité et d’autre part de suspendre la rémunération versée aux administrateurs pour leur participation au conseil. La Norvège est le premier pays à avoir instauré de tels quotas pour la représentation des femmes dans les conseils d’administration à travers une loi adoptée en 2003. Les femmes représentaient 45 % des effectifs des conseils d’administration des grandes entreprises norvégiennes l’an dernier, selon Eurostat.

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