Écoconception

Pourquoi on en parle. La Commission européenne a adopté la semaine dernière de « nouvelles mesures en matière d’écoconception » pour des produits tels que les réfrigérateurs, les lave-linge et les téléviseurs, qui devront être plus facilement réparables et recyclables. La Commission estime que ces mesures, qui entreront en vigueur avant la fin de l’année, permettront de réaliser 167 TWh d’économies d’énergie finale par an d’ici 2030, ce qui équivaut à la consommation annuelle d’énergie du Danemark.

En quoi ça consiste. Selon une norme internationale publiée en 2002, l’écoconception vise à intégrer « des aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits », qu’il s’agisse de biens ou de services. Elle a pour objectif de réduire les impacts environnementaux des produits tout au long de leur cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à leur fin de vie, en passant par leur production, leur distribution et leur utilisation. À l’issue d’une démarche d’écoconception, un produit a généralement réduit de 10 % à 40 % son impact sur les ressources naturelles, la biodiversité ou le climat, selon le ministère de la Transition écologique. Si un produit porte la mention « écoconçu », il doit préciser ce qui est écoconçu (bien, emballage ou composant) et estimer la nature et l’ampleur des réductions d’impacts environnementaux, ces dernières informations pouvant figurer sur un site internet. L’écoconception étant une démarche d’amélioration continue, elle ne certifie pas que le produit a atteint un haut niveau d’excellence environnementale. Celui-ci fait l’objet de labels tels que l’Écolabel européen, créé en 1992 par la Commission européenne.