Rachat d’actions

Pourquoi on en parle. Iliad, la maison mère de l’opérateur de télécommunications français Free, a annoncé mardi un projet d’offre publique de rachat d’actions d’un montant maximum de 1,4 milliard d’euros portant sur plus de 11,6 millions d’actions, soit 19,7 % du capital.

En quoi ça consiste. Le rachat d’actions consiste pour une entreprise à racheter une partie de ses titres. Si l’entreprise est cotée en bourse, elle peut racheter ses actions directement sur le marché boursier ou auprès de ses actionnaires à un cours supérieur à celui du marché, pour les inciter à vendre leurs titres. Une fois rachetées, les actions sont généralement annulées comptablement. Elles peuvent cependant être conservées par l’entreprise pour être revendues plus tard ou attribuées aux salariés dans le cadre de plans de participation ou de stock-options. Un rachat d’actions à des effets inverses à ceux d’une augmentation de capital. Il a pour conséquence d’augmenter la part du capital détenue par chaque actionnaire, car le nombre total d’actions diminue, et d’augmenter le bénéfice par action, un indicateur très suivi par les investisseurs. Ce changement peut rendre l’action plus attractive et avoir pour effet d’en augmenter la valeur. Pour mener à bien un rachat d’actions, une entreprise utilise sa trésorerie, diminuant ainsi ses possibilités d’investissement. Cette opération est le plus souvent pratiquée par des sociétés ayant des liquidités excédentaires par rapport à leurs besoins. Le rachat d’actions doit être approuvé par les actionnaires et, pour les sociétés cotées en bourse, par l’Autorité des marchés financiers, un organisme public indépendant.