Reprise des négociations sur la réforme des retraites. Les négociations sur la réforme des retraites ont repris mardi entre le gouvernement et les organisations syndicales et patronales. Les discussions ont porté sur la pénibilité et l’emploi des seniors. Le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé avoir proposé aux partenaires sociaux de se réunir vendredi pour déterminer le « contenu, la forme et le mandat » d’une conférence de financement du futur système de retraites, acceptant ainsi une idée proposée par la CFDT.
Pourquoi ça compte. La CFDT, premier syndicat de France par le nombre d’adhérents depuis 2018, est favorable au principe d’une retraite universelle par point, projet proposé par le gouvernement. Elle est cependant hostile au volet financier de la réforme prévoyant la mise en place d’un « âge pivot » pour inciter les salariés à prendre leur retraite après l’âge légal de 62 ans. La CGT, FO, la CFE-CGC, la FSU et Solidaires réclament quant à eux le retrait complet du projet de réforme.
Vente de pesticides. Le ministère de l’Agriculture a annoncé mardi une augmentation des quantités de pesticides vendues de 24 % en 2018 par rapport à 2017, alors qu’elles avaient baissé de 6 % entre 2016 et 2017. Selon le ministère, cette augmentation peut être liée à « une anticipation des achats en fin d’année 2018, en prévision de l’augmentation de la redevance pour pollution diffuse qui taxe les substances les plus préoccupantes au 1er janvier 2019 ».
Pourquoi ça compte. En 2008, quelques mois après la fin du Grenelle de l’environnement, un cycle de rencontres entre pouvoirs publics, associations et représentants des agriculteurs, l’exécutif avait lancé le plan Écophyto, dont l’objectif était de diviser par deux d’ici 2018 l’usage des pesticides en France. En 2015, cet objectif avait été repoussé à 2025. Entre 2009 et fin 2018, les quantités de produits phytopharmaceutiques vendues en France ont progressé de 25 %, selon les données du ministère de l’Agriculture.
Début des soldes. Les soldes d’hiver débutent ce mercredi et se termineront le 4 février. En application de la loi relative à la croissance des entreprises, dite Pacte et adoptée en avril 2019, un arrêté du ministère de l’Économie réduit à partir de cette année la durée des soldes d’hiver et d’été de six à quatre semaines. L’objectif, selon le site du gouvernement, est de rendre les soldes « plus attractives » pour les consommateurs, alors qu’elles sont concurrencées par de « nouvelles formes de vente, telles les ventes privées, les promotions et autres rabais ».
Pourquoi ça compte. « Les soldes d’hiver et d’été représentent 30 % des volumes des ventes annuelles dans l’habillement, c’est plus important que Noël », a expliqué à l’AFP Yohann Petiot, le directeur général de l’Alliance du commerce, qui regroupe des grands magasins et des enseignes dans le secteur de l’habillement et de la chaussure. Les soldes permettent aux commerçants de revendre à perte (à un prix inférieur au coût d’achat), ce qui leur est interdit en temps normal, et d’écouler ainsi leurs stocks plus rapidement.