Accord de libre-échange nord-américain. Un nouvel accord de libre-échange nord-américain, négocié par les États-Unis avec le Mexique et le Canada, a été définitivement approuvé jeudi dernier par le Congrès américain. Appelé « Accord États-Unis-Mexique-Canada », il se substitue à l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) instauré entre les trois pays en 1994 et dont le président américain, Donald Trump, avait promis la renégociation. Le nouvel accord prévoit un renforcement de l’utilisation de matériaux et composants de fabrication américaine dans l’industrie automobile et des garanties sur l’application d’une réforme du droit du travail au Mexique.
Pourquoi ça compte. Donald Trump menaçait de sortir de l’Alena, qu’il qualifiait de « désastre » pour les travailleurs américains, si aucun nouvel accord de libre-échange n’était conclu avec les deux autres pays. Selon le Census Bureau, un organisme public de statistiques américain, le Mexique et le Canada sont le deuxième et le troisième pays depuis lesquels les États-Unis importent des biens, avec respectivement 13,6 % et 12,5 % des importations américaines en 2018, derrière la Chine (21,2 %). Le Canada et le Mexique sont les deux premiers pays vers lesquels les États-Unis exportent, avec respectivement 18 % et 15,9 % des exportations américaines.
Baisse de la croissance en Chine. Le bureau national des statistiques chinois a déclaré vendredi dernier que la croissance de la Chine s’était élevée à 6,1 % du PIB en 2019, ce qui représente le taux le plus faible depuis 1990. L’économie chinoise a en particulier été affectée par le différend commercial avec les États-Unis. Les deux pays ont signé mercredi dernier un accord préliminaire en vue d’y mettre fin.
Pourquoi ça compte. La baisse de la croissance chinoise a des répercussions sur les importations du pays et sur le commerce mondial. Selon le FMI, la croissance en Chine devrait continuer de baisser à 6 % en 2020 et 5,8 % en 2021. Le FMI considère que les « différends non résolus entre les États-Unis et la Chine en ce qui concerne leurs relations économiques » devraient « continuer de peser sur l’activité ».
Baisse de l’inflation en moyenne annuelle. En moyenne annuelle, les prix à la consommation en France ont augmenté de 1,1 % en 2019 après une hausse de 1,8 % en 2018, selon des chiffres communiqués mercredi dernier par l’institut de statistiques Insee. Les prix des carburants n’ont augmenté que de 0,2 % après une hausse de 13,2 % en 2018. Les prix des produits manufacturés ont baissé de 0,6 %, plus fortement que l’année précédente (-0,2 %).
Pourquoi ça compte. L’inflation est l’un des déterminants du pouvoir d’achat, qui mesure la quantité de biens et de services que l’on peut acheter avec un revenu donné. Elle influe également sur le rendement réel des placements. Ainsi, le taux de rémunération du Livret A – qui passera à 0,5 % le 1er février – ne couvre pas l’inflation, entraînant une « dévalorisation historique » selon l’association de défense des consommateurs CLCV.