Banque européenne d’investissement

Pourquoi on en parle. Les ministres des Finances de l’Union européenne ont trouvé jeudi dernier un accord pour un plan de soutien aux économies des États membres d’un montant cumulé de plus de 500 milliards d’euros. Ce plan comprend la création, par la Banque européenne d’investissement, d’un fonds de 25 milliards d’euros, abondé par les États membres, lui permettant de garantir jusqu’à 200 milliards d’euros de prêts aux entreprises.

En quoi ça consiste. Créée en 1958, la Banque européenne d’investissement (BEI) est définie sur son site comme « l’institution de financement de l’Union européenne ». Elle contribue à réaliser les objectifs de l’UE, à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières, en finançant des projets visant à protéger l’environnement, à accroître l’innovation, à développer les petites et moyennes entreprises, à créer de nouvelles infrastructures ou à aider au développement des pays les plus fragiles. Elle finance ces projets, qu’ils proviennent des secteurs public ou privé, en accordant des prêts ou des garanties. Les fonds prêtés, qui peuvent représenter jusqu’à la moitié du coût d’un projet, sont empruntés sur les marchés financiers et sont accordés à des conditions avantageuses, la BEI étant un organisme sans but lucratif. Elle a investi plus de 1 200 milliards d’euros depuis sa création. Alors qu’elle est déjà le principal bailleur de fonds de l’action en faveur du climat dans le monde, la BEI a annoncé en 2019 qu’elle ne financerait plus aucune énergie issue du sous-sol d’ici fin 2021. Ses actionnaires sont les 27 États membres de l’UE. Son siège est au Luxembourg et elle dispose d’un réseau de bureaux situés en Europe et dans le reste du monde.