La dette des États

Pour faire face à l’épidémie de Covid-19, les États empruntent massivement, accroissant ainsi leur dette publique. Si certains économistes demandent une annulation partielle de ces dettes, d’autres estiment qu’elles restent soutenables.

L’actu

Les ministres de l’Économie et des Comptes publics, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, ont présenté mercredi dernier en Conseil des ministres un deuxième projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2020 en raison de la crise du coronavirus. Ils ont revu la prévision de croissance, désormais estimée à -8 % pour 2020, en précisant que ce chiffre prend en compte la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai. Le PLFR prévoit pour 2020 un déficit public de 9 % du PIB et pour fin 2020 une dette publique de 115 % du PIB. Le même jour, les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des pays du G20, qui rassemble les 20 principales puissances économiques de la planète, ont donné leur aval à une suspension provisoire du paiement des intérêts de la dette des « pays les plus pauvres ». La veille, les ministres des Finances et les banquiers centraux du G7, qui réunit les sept principales économies mondiales, s’y étaient également déclarés favorables « pour aider ces pays à faire face aux impacts sanitaires et économiques » du Covid-19.

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