Les circuits courts

Les circuits courts voient leur fréquentation augmenter depuis le début du confinement. S’ils permettent de recréer des liens entre consommateurs et producteurs et d’améliorer le revenu des agriculteurs, ces circuits présentent un bilan environnemental plus mitigé.

L’actu

Depuis le 17 mars, date du début du confinement en France, de nombreuses initiatives voient le jour pour rapprocher les consommateurs des producteurs. La région Occitanie a par exemple mis en place une plateforme internet pour permettre aux particuliers de découvrir des commerçants et des producteurs locaux livrant leurs produits à domicile. Lors de sa première semaine de mise en service, plus de 3 500 professionnels se sont inscrits et 300 000 particuliers se sont connectés, selon la région. À Angers, la mairie a lancé l’opération « Adopte ton maraîcher » afin de pallier la fermeture des marchés de plein air. Elle propose aux commerçants de la ville d’accueillir quelques heures par semaine des producteurs locaux pour qu’ils puissent vendre leur production au grand public. Partout en France, les acteurs traditionnels des circuits courts, tels que les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) qui proposent des paniers sur abonnement, voient leur fréquentation augmenter, selon le ministère de l’Agriculture. Sur son site, il assure que « de plus en plus de consommateurs se tournent vers ce type de commercialisation, qu’ils jugent plus sûr ».

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