Biodiversité et économie

L’ONG internationale WWF a publié la semaine dernière un rapport faisant état d’un fort déclin des populations de vertébrés sauvages. Si les activités humaines sont à l’origine de la perte de biodiversité sur Terre, ce recul est aussi nuisible pour le système économique.

L’actu

Le WWF a publié jeudi dernier son rapport « Planète vivante », une analyse scientifique réalisée tous les deux ans pour mesurer l’état de la biodiversité sur la planète. Selon ce rapport, la taille moyenne des populations de vertébrés sauvages (mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles et poissons) a décliné de 68 % entre 1970 et 2016.

Ce chiffre appelé « Indice Planète Vivante » est calculé par la Société zoologique de Londres, une société savante, à partir de données scientifiques collectées sur 21 000 populations de plus de 4 000 espèces de vertébrés.

En mai 2019, l’IPBES, un groupe international d’experts sur la biodiversité mis en place par l’ONU en 2012, estimait qu’environ 1 million d’espèces animales et végétales étaient menacées d’extinction au cours des prochaines décennies. Les êtres humains sont « en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies », déclarait alors le président de l’IPBES, Robert Watson.

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