L’essor de la pêche et de l’aquaculture

L’accès des pêcheurs de l’UE aux eaux britanniques est l’une des composantes de l’accord post-Brexit obtenu le 24 décembre. Les poissons sont considérés par les économistes comme un bien commun, une ressource qui doit être régulée pour éviter son épuisement.

L’actu

L’UE et le Royaume-Uni ont conclu le 24 décembre un accord de commerce et de coopération post-Brexit encadrant leurs relations à compter du 1er janvier. Cet accord repose sur le principe du libre-échange, avec une absence de droits de douanes et de quotas dans les échanges de marchandises.

Le Royaume-Uni quittant le marché unique européen, l’accord prévoit cependant l’application de contrôles douaniers sur les produits échangés entre les deux zones et des mesures afin de préserver des conditions équitables de concurrence dans des domaines tels que les normes sociales ou environnementales et les aides d’État.

La pêche, qui fait l’objet d’un traitement particulier, a fait partie des points les plus difficiles à négocier. L’accord prévoit que la valeur des prises dans les eaux britanniques par les pêcheurs de l’UE diminue progressivement de 25 % jusqu’en juin 2026. Selon la Commission européenne, cette valeur est actuellement de 637 millions d’euros, ce qui représente 12 % de la valeur totale des prises des pêcheurs de l’UE. Après juin 2026, l’accès aux eaux britanniques devra être renégocié annuellement.

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