Le commerce des armes
La Parlement grec a approuvé l’achat de 18 avions de combat Rafale. Bien que critiqué pour son manque d’éthique, le commerce des armes est soutenu par les États et joue un rôle important dans l’économie.
L’actu
Le Parlement grec a donné son accord jeudi dernier à l’achat de 18 avions de combat Rafale, dont 12 d’occasion, fabriqués par le constructeur français Dassault Aviation pour un montant de 2,5 milliards d’euros.
En 2020, Dassault a livré 13 Rafale, contre 26 en 2019, et avait 62 commandes en cours en fin d’année. Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), un institut indépendant, les ventes d’armes et de services à caractère militaire de Dassault ont augmenté de 110 % en 2019, hissant l’entreprise française à la 17e place des grandes entreprises d’armement mondiales par les ventes.
Le programme Rafale mobilise 500 entreprises françaises employant 7 000 salariés, selon la ministre des Armées, Florence Parly. Le 3 décembre, la ministre a annoncé sur BFM Business être en discussion avec l’Indonésie pour la vente d’avions Rafale. En plus de l’armée française, cet appareil a déjà été vendu à l’Inde, au Qatar et à l’Égypte.
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