L’économie du football

12 clubs de football anglais, espagnols et italiens ont annoncé la semaine dernière la création d’une compétition semi-fermée à laquelle ces clubs seraient assurés de pouvoir participer, avant que la majorité d’entre eux n’y renoncent. L’économie du football repose aujourd’hui principalement sur le marché des transferts, les droits télévisuels et le sponsoring.

L’actu

12 clubs de football anglais, espagnols et italiens, dont le Real Madrid, la Juventus Turin et Manchester United, ont annoncé lundi dernier la création d’une « Super Ligue » européenne, une compétition semi-fermée à laquelle ces clubs seraient assurés de pouvoir participer. Face aux protestations de l’UEFA (l’association organisant les compétitions européennes de football), à celles de nombreux supporters et de dirigeants politiques, neuf de ces clubs ont ensuite décidé de se retirer du projet.

Cette nouvelle compétition avait pour objectif de permettre aux clubs fondateurs de bénéficier de revenus supplémentaires et « d’améliorer la qualité et l’intensité des compétitions européennes ». Le club italien de la Juventus Turin, qui n’a pas annoncé son retrait, a déclaré mercredi dernier qu’il restait « convaincu de la validité » du projet. Le président du Real Madrid, Florentino Pérez, a précisé le lendemain que le projet était « en stand-by ».

La banque américaine JPMorgan avait annoncé mardi dernier investir 3,5 milliards d’euros dans la compétition, avant de se rétracter trois jours plus tard. « Nous avons clairement mal évalué la façon dont cet accord serait perçu par la communauté du football dans son ensemble », a expliqué le groupe.

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