PLAN DE RELANCE
La Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, a validé la semaine dernière les plans de relance de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce. Après avoir également entériné hier ceux de l’Allemagne et de l’Italie, elle doit se prononcer cet après-midi sur le plan français. La France compte sur un financement de 40 milliards d’euros de la part de l’UE pour réaliser son plan de 100 milliards d’euros. Le plan de relance européen est doté d’un montant total de 750 milliards distribués aux États membres pour partie en prêts et pour partie en subventions.
ASSURANCE CHÔMAGE
Le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative en France, a suspendu hier les nouvelles règles de calcul de l’allocation chômage qui devaient entrer en vigueur le 1er juillet. Saisi par plusieurs organisations syndicales, il a justifié cette décision par « une situation économique trop incertaine » pour appliquer immédiatement le nouveau mode de calcul. Le Conseil d’État explique dans un communiqué que les nouvelles règles de calcul « pénaliseront de manière significative » les salariés en contrats courts qui « subissent plus qu’ils ne choisissent l’alternance entre périodes de travail et périodes d’inactivité ».
PAC
La Cour des comptes européenne, chargée de contrôler la gestion financière de l’Union européenne, a critiqué la politique agricole commune (PAC) dans un rapport publié lundi. Elle explique que les émissions de gaz à effet de serre dues à l’agriculture n’ont pas baissé depuis 2010 alors que 100 milliards d’euros, soit un quart du budget de la PAC entre 2014 et 2020, étaient destinés à lutter contre le changement climatique. La Cour des comptes européenne reproche également à la PAC de soutenir des « pratiques climaticides, notamment en finançant les agriculteurs qui cultivent des tourbières asséchées ».