Les marchés du carbone
L’amélioration du fonctionnement des marchés du carbone est au programme des discussions de la COP26 qui s’est ouverte dimanche dernier en Écosse. Créé pour donner un prix carbone et à son impact sur le climat, cet outil a peu contribué à la réduction des émissions de CO2.
L’actu
La COP26 s’est ouverte dimanche dernier à Glasgow, en Écosse. Depuis 1995, une « Conférence des parties » (COP) réunit chaque année les pays membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. L’objectif de ces rencontres est de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), en particulier de dioxyde de carbone (CO2), qui augmentent la température dans l’atmosphère, sans compromettre le développement économique des pays.
En 2015, lors de la COP21, 194 pays et l’UE ont approuvé l’accord de Paris qui prévoit de contenir l’élévation de la température « nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels » en fixant des objectifs juridiquement non contraignants. La COP26 a pour objectif de finaliser les modalités permettant de respecter cet accord, en particulier celles concernant les marchés du carbone.
« Nous devons trouver des solutions pour que les marchés du carbone puissent permettre de réduire davantage les émissions de CO2 », explique le comité d’organisation de la COP26 sur son site. En 2020, une trentaine de territoires, parmi lesquels l’UE, la Chine, le Kazakhstan, le Mexique, plusieurs États américains et provinces canadiennes, avaient mis en place un marché du carbone, selon l’Institut de l’économie pour le climat, un cercle de réflexion français.
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