La déforestation

La déforestation de la partie brésilienne de l’Amazonie s’accélère. Si le déboisement permet le développement de certaines activités économiques, différentes mesures sont prises pour lutter contre un excès de déforestation qui amplifie le réchauffement climatique.

L’actu

La déforestation de l’Amazonie a représenté près de 13 300 km2 au Brésil entre le 1er août 2020 et le 31 juillet 2021, soit une hausse de 22 % par rapport à l’année précédente, selon une estimation publiée jeudi dernier par l’INPE, l’agence spatiale brésilienne. Après avoir fortement reculé entre 2004 et 2012, la déforestation de la partie brésilienne de l’Amazonie est repartie à la hausse, puis s’est nettement accélérée ces trois dernières années.

Le 1er novembre, 105 États, dont le Brésil, la Russie et la République démocratique du Congo, se sont engagés à « interrompre et inverser » la déforestation d’ici 2030. Ils ont pris cet engagement dans le cadre de la COP26, la 26e édition d’une conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui s’est tenue début novembre à Glasgow, en Écosse. Cependant, la lutte contre la déforestation ne relève pas seulement de ces pays, qui abritent 86 % des forêts mondiales. Elle dépend aussi des importations des pays développés.

La Commission européenne, codétentrice du pouvoir exécutif de l’UE avec les États membres, a présenté jeudi dernier un projet de règlement visant à enrayer la déforestation imputable à l’UE. Le texte prévoit d’exclure du marché européen certains produits tels que le bœuf, l’huile de palme et le soja s’ils sont issus de zones ayant été déforestées après le 31 décembre 2020.

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