La hausse du Smic

Les principaux candidats de gauche à l’élection présidentielle proposent d’augmenter le Smic. En dehors d’une revalorisation mécanique liée à l’inflation, il n’a connu aucune hausse depuis 2012. Certains économistes mettent en avant les effets négatifs d’une telle augmentation sur l’emploi, mais leur ampleur diffère selon les experts.

L’actu

Les syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations lycéennes Fidl et MNL ont appelé jeudi dernier à une journée de mobilisation en France. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes et des grèves se sont tenues. Les organisations demandent une hausse des salaires, en particulier du Salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic).

Le Smic a été revalorisé de 0,9 % le 1er janvier dernier pour atteindre 1 269 euros net par mois pour un temps plein. Cette revalorisation, annuelle et automatique, est indexée sur deux critères : l’inflation (l’augmentation des prix) hors tabac et le pouvoir d’achat des ouvriers et des employés (la quantité de biens et de services que l’on peut acheter avec un salaire donné). Le Smic est également revalorisé automatiquement en cours d’année en cas d’inflation élevée.

À tout moment, le gouvernement peut décider d’augmenter davantage le Smic, ce qui est appelé un « coup de pouce ». Le dernier a été accordé en 2012. Les principaux candidats de gauche et d’extrême gauche à l’élection présidentielle proposent une telle augmentation du Smic. Jean-Luc Mélenchon (LFI) souhaite le porter à 1 400 euros net, Yannick Jadot (EELV) à 1 500 euros net et Anne Hidalgo (PS) promet une hausse de 200 euros net le portant à environ 1 469 euros.

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