Le marché des céréales

L’offensive militaire lancée par la Russie contre l’Ukraine a entraîné une forte hausse des cours des céréales, dont ces deux pays sont d’importants exportateurs. Les économistes sont divisés sur la manière de maintenir les prix des céréales à des niveaux abordables.

L’actu

L’offensive militaire lancée il y a deux semaines par la Russie contre l’Ukraine a entraîné une forte hausse des prix des céréales. Sur le marché boursier Euronext, le prix du blé à l’échéance de mars était de 395 euros la tonne ce mercredi à 11 heures, contre 278,50 euros avant le début de l’invasion russe. Au même moment, le prix du maïs était de 348 euros et celui du colza dépassait les 887 euros, contre respectivement 262 euros et 740 euros avant le début de la guerre.

La hausse des cours est causée par le blocage des exportations de ces pays, dont les voies de transport traditionnelles sont fermées. Or, en 2021, la Russie et l’Ukraine étaient respectivement les troisième et quatrième exportateurs mondiaux de céréales, selon le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA).

Les cours de nombreuses autres matières premières dont la Russie est l’un des principaux exportateurs mondiaux, telles que les métaux, le pétrole ou le gaz naturel, ont également augmenté. Le président des États-Unis, Joe Biden, a annoncé mardi l’interdiction des importations américaines de pétrole et de gaz russes. Les autres matières premières russes ne sont pas visées par les sanctions internationales. Cependant, plusieurs banques russes ont été exclues de Swift, le système de transfert d’informations financières le plus utilisé au monde, ce qui limite les échanges internationaux de la Russie.

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