Le RSA

Les candidats à l’élection présidentielle ont précisé ces derniers jours leur position sur le revenu de solidarité active (RSA), une allocation qui assure aux 25 ans et plus un niveau minimum de revenu. Cette prestation a pour objectif de réduire la pauvreté sans décourager le travail.

L’actu

Plusieurs candidats à l’élection présidentielle ont proposé de réformer le RSA. Une augmentation, qui s’élèvera à 1,8 %, est programmée le 1er avril et portera le montant du RSA à 575,52 euros par mois pour une personne seule ou encore 1 208,58 euros par mois pour un couple avec deux enfants. Chaque année, le RSA est revalorisé automatiquement le 1er avril, selon l’inflation observée au cours des douze derniers mois.

Emmanuel Macron (LREM) souhaite conditionner le versement du RSA à « l’obligation de consacrer 15 à 20 heures par semaine pour une activité », sous la forme d’une immersion en entreprise ou d’une formation. Valérie Pécresse (LR) a accusé le président de s’inspirer de son programme, dans lequel elle propose une mesure similaire. Marine Le Pen (RN) a critiqué cette proposition, estimant qu’Emmanuel Macron voulait ainsi « créer un mi-temps à 6 euros l’heure ». Elle propose de « trouver un emploi à ceux qui sont au RSA ». Éric Zemmour (Reconquête) veut « enlever le RSA aux étrangers », y compris en situation régulière.

Parmi les candidats de gauche, Yannick Jadot (EELV) souhaite remplacer le RSA par un « revenu citoyen » d’un montant de 918 euros qui serait « versé automatiquement à partir de 18 ans ». Jean-Luc Mélenchon (LFI) a un projet similaire en défendant l’instauration d’une « garantie d’autonomie » dont le montant atteindrait « le seuil de pauvreté », soit « 1 063 euros pour une personne seule ». Le premier tour de l’élection présidentielle se tiendra le dimanche 10 avril.

Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !

Essayez gratuitement Brief.eco pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.

J’ai déjà un compte