L’impôt sur les successions
Dans leur programme, les candidats à l’élection présidentielle formulent tous des propositions sur les droits de succession, un impôt prélevé au moment de la transmission du patrimoine d’un défunt à ses héritiers. Si certains économistes contestent le bien-fondé de ces droits, d’autres militent pour leur hausse sur les plus gros héritages afin de lutter contre les inégalités.
L’actu
Alors que le premier tour de l’élection présidentielle se tient ce dimanche, Brief.eco revient sur les droits de succession. Plusieurs candidats proposent de les supprimer ou de les réduire, d’autres de les augmenter pour les plus hauts patrimoines.
Valérie Pécresse promet leur disparition pour « 95 % des Français » et Emmanuel Macron propose pour les enfants du défunt un abattement de 150 000 euros sur la somme qui leur revient (contre 100 000 euros actuellement). Il souhaite porter cet abattement à 100 000 euros pour les autres membres de la famille (contre 8 000 à 16 000 euros actuellement selon le lien de parenté). Éric Zemmour veut porter l’abattement à 200 000 euros par enfant. Marine Le Pen souhaite sortir de l’assiette les biens immobiliers à hauteur de 300 000 euros afin de favoriser « l’enracinement des familles ». Comme Éric Zemmour, elle propose de supprimer les droits de succession sur la transmission d’une entreprise familiale.
À gauche, Jean-Luc Mélenchon assure que les droits de succession n’augmenteront pas « pour 90 % des contribuables ». Pour les autres, l’impôt sera plus progressif jusqu’à un héritage de 12 millions d’euros, seuil à partir duquel il sera entièrement prélevé par l’État. Yannick Jadot propose que les droits de succession soient payés « à partir d’un seuil de 200 000 euros » en fonction du cumul de « ce que chacun perçoit tout au long de sa vie », quel que soit le lien de parenté de celui qui lègue l’héritage. Il propose également la suppression des niches fiscales, comme celle portant sur la transmission d’entreprise.
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