La redevance télé

L’exécutif souhaite supprimer dès cette année la contribution à l’audiovisuel public, plus communément appelée « redevance télé ». Il envisage d’assurer le financement des chaînes publiques via le budget de l’État. Plusieurs pays ont opté pour ce modèle.

L’actu

La contribution à l’audiovisuel public (CAP), plus communément appelée « redevance télé », devrait être « supprimée de manière pérenne dès cette année », a annoncé le gouvernement à l’issue d’un Conseil des ministres mercredi dernier. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a précisé que cette mesure, décidée au titre de la protection du pouvoir d’achat, serait intégrée dans le projet de loi de finances rectificative dont la présentation est prévue « dans la foulée des élections législatives » de juin.

Près de 23 millions de foyers qui déclarent posséder « un téléviseur ou un dispositif assimilé » tel qu’un vidéo-projecteur équipé d’un tuner sont concernés par le paiement de cette CAP, selon le projet de loi de finances (PLF) pour 2022. Son montant s’élève à 138 euros en France métropolitaine et à 88 euros dans les départements d’outre-mer.

La suppression de la CAP a été l’une des premières mesures annoncées par Emmanuel Macron dans le cadre de la campagne pour sa réélection à la présidence de la République. Gabriel Attal avait alors expliqué que l’audiovisuel public serait financé via « le budget de l’État ». Selon le ministre délégué chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt, la suppression de la CAP représente un manque à gagner pour 2022 de 3,2 milliards d’euros.

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