Qui a inventé le correcteur liquide ?

Le correcteur liquide a été inventé par une secrétaire. En 1951, Bette Nesmith Graham, une mère célibataire de 27 ans, décroche un poste de secrétaire dans une banque du Texas, aux États-Unis. Elle doit utiliser la dernière génération de machines à écrire, conçue pour accélérer la vitesse de frappe, mais dont la technologie empêche la correction des fautes de frappe avec une gomme. Pour éviter de retaper des pages entières à chaque erreur, Bette Nesmith Graham a l’idée de recouvrir les fautes d’une peinture blanche à séchage rapide.

Elle met au point ce produit chez elle, en utilisant des peintures, des produits chimiques et son mélangeur de cuisine, et le reverse dans des petits pots de vernis à ongle. En parallèle de son travail, elle commence à démarcher des clients et vend ses premiers lots en 1956. Deux ans plus tard, elle dépose un brevet et fonde Liquid Paper, son entreprise qui se développe rapidement aux États-Unis et à l’étranger.

En 1979, elle revend Liquid Paper au groupe américain Gillette, surtout spécialisé dans les produits d’hygiène, pour 47,5 millions de dollars. Elle décède six mois plus tard. Sa marque a été acquise en 2000 par le groupe américain Newell Brands, spécialisé dans les biens de consommation. Le correcteur liquide est aujourd’hui principalement utilisé pour corriger des fautes écrites au stylo.

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