BUDGET

La Commission européenne, codétentrice du pouvoir exécutif de l’UE avec les États membres, a proposé lundi de prolonger d’un an la suspension du Pacte de stabilité et de croissance, jusqu’à début 2024, pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine. Ce pacte, suspendu depuis mars 2020 en raison de la crise du Covid-19, prévoit de limiter le déficit public et la dette publique des États membres à respectivement 3 % et 60 % de leur PIB (la production totale de biens et services).

SANTÉ

Les États membres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), une agence de l’ONU, ont adopté mardi une réforme de son financement. Ils sont convenus d’augmenter progressivement leurs contributions afin de financer la moitié du budget de l’OMS « au plus tard » d’ici 2030-2031, alors qu’ils en financent seulement 16 % actuellement. Le reste du budget est abondé par des contributions volontaires versées par certains États membres, mais aussi par des acteurs privés tels que la Fondation Bill et Melinda Gates. Ce modèle présente « un risque pour l’intégrité et l’indépendance » du travail de l’OMS, estime l’organisation.

NUCLÉAIRE

Le groupe français d’électricité EDF a annoncé jeudi un nouveau retard dans la construction de deux EPR, des réacteurs nucléaires de troisième génération, dans la centrale de Hinkley Point, au Royaume-Uni, en raison des « deux ans de pandémie ». Initialement prévue pour fin 2025, la production d’électricité devrait commencer en juin 2027, selon EDF. Ce nouveau délai va entraîner un surcoût d’au moins 3 milliards de livres, selon EDF, pour un coût total désormais estimé à au moins 25 milliards de livres (29 milliards d’euros).