L’apprentissage
Le gouvernement a annoncé un prolongement de l’aide exceptionnelle à l’apprentissage. La France tente depuis plusieurs décennies de développer ce mode de formation, majoritaire dans certains pays comme l’Allemagne.
L’actu
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a annoncé la semaine dernière que l’aide exceptionnelle à l’apprentissage serait prolongée « au moins jusqu’à la fin de l’année ». Ce dispositif, qui devait prendre fin le 30 juin, consiste à verser aux entreprises ayant recruté un jeune en contrat d’apprentissage 5 000 euros ou 8 000 euros par contrat signé (montant selon l’âge de l’apprenti).
Cette aide exceptionnelle avait été lancée en juillet 2020, quelques mois après le début de la pandémie de Covid-19, dans le but de favoriser l’entrée dans la vie professionnelle des jeunes, alors particulièrement touchés par les conséquences de la crise sanitaire. Elle a favorisé un essor de l’apprentissage : 732 000 contrats ont commencé en 2021, contre environ 369 000 en 2019, selon la Dares, le service des statistiques du ministère du Travail.
L’apprentissage permet aux jeunes âgés de 16 à 29 ans (sauf exception) de suivre un enseignement théorique dans un centre de formation des apprentis (CFA) ou dans un organisme de formation en alternance avec des périodes de mise en pratique en entreprise (privée ou publique).
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