La taxe carbone

Le Parlement européen souhaite instaurer une taxe carbone aux frontières de l’UE. Alors que plusieurs pays ont déjà adopté une telle taxe, les économistes sont divisés quant à ses effets sur l’activité économique.

L’actu

Les députés européens ont adopté mercredi dernier plusieurs textes visant à réduire d’ici 2030 dans l’UE les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % par rapport à leur niveau de 1990. L’un d’entre eux prévoit l’instauration d’une taxe carbone aux frontières de l’UE d’ici 2027.

Le Parlement européen souhaite que cette future taxe porte sur divers biens tels que les plastiques, le ciment, les produits chimiques et les engrais, quand ils sont importés depuis des pays non membres de l’UE. L’objectif est d’inciter ces États tiers, dont la plupart ont des législations dans le domaine environnemental moins ambitieuses que celle de l’UE, à réduire leurs émissions de CO2 et ainsi de limiter les « émissions importées » (générées par la production de biens à l’étranger). Il s’agit aussi d’éviter que des entreprises européennes soient tentées de délocaliser leur production hors de l’UE afin d’échapper à la réglementation européenne.

Avant que ce dispositif s’applique, le Parlement européen doit trouver un accord avec le Conseil de l’UE, qui rassemble les ministres des États membres en fonction du sujet concerné. Le Conseil de l’UE, qui a adopté en mars sa propre position sur la taxe carbone aux frontières de l’UE, souhaite restreindre la liste des produits concernés et inclure les particuliers dans le dispositif.

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