BUDGET

Les ministres de l’Économie et du Budget, Bruno Le Maire et Gabriel Attal, ont présenté lundi en Conseil des ministres le projet de loi de finances pour 2023. Malgré une réduction des dépenses de l’État de 2,6 % par rapport à 2022, ce budget prévoit un déficit public à 5 % du PIB (production de biens et de services) en 2023, soit autant qu’en 2022. Pour financer les dépenses, l’État prévoit de lever 270 milliards d’euros de dette, une somme record, selon l’Agence France Trésor, un service du gouvernement qui gère la dette de l’État.

ROYAUME-UNI

La Première ministre britannique, Liz Truss, et le ministre des Finances, Kwasi Kwarteng, ont présenté vendredi un « plan de croissance » visant à aider les ménages et les entreprises. Il prévoit le gel des factures d’énergie des particuliers pour deux ans ainsi que des baisses d’impôt pour les entreprises et pour les ménages. L’Institute for Fiscal Studies, un centre de recherche britannique indépendant, estime que ces mesures risquent de placer la dette publique sur « une trajectoire de hausse insoutenable ». En 2021, cette dernière représentait 143 % du PIB (production des biens et services) du pays, selon l’OCDE, un organisme de recherche.

ÉNERGIE

Le gouvernement britannique a annoncé jeudi la levée immédiate du moratoire sur la production du gaz de schiste en Angleterre. L’objectif est de « rechercher tous les moyens d’augmenter la production de pétrole et de gaz » sur le sol britannique, afin de réduire la dépendance du pays aux importations étrangères, a-t-il précisé. Cette décision rend possible la pratique de la fracturation hydraulique, qui est contestée par les défenseurs de l’environnement.